
Traduit en plusieurs langues, cet
ouvrage a de quoi déconcerter : oui, il existe une vie après la vie. Les
morts y cherchent à (r)établir le contact avec nous, les vivants.
Et en la matière, la variété, dans le livre du Père Brune, impressionne : une médium captant le talent inabouti de grands compositeurs écrit leurs œuvres posthumes, les défunts communiquent leurs volontés par l’écriture automatique, des enfants décédés parlent à leurs parents par le biais d’enregistrements audio…. L’auteur, féru de paranormal mélange les genres et les témoignages, rapprochant la mystique des NDE (Near Death Experience / les Expériences de Mort imminente) à la mystique des saints catholiques, les visions de Marthe Robin aux hallucinations causées par l’usage du LSD.
Et en la matière, la variété, dans le livre du Père Brune, impressionne : une médium captant le talent inabouti de grands compositeurs écrit leurs œuvres posthumes, les défunts communiquent leurs volontés par l’écriture automatique, des enfants décédés parlent à leurs parents par le biais d’enregistrements audio…. L’auteur, féru de paranormal mélange les genres et les témoignages, rapprochant la mystique des NDE (Near Death Experience / les Expériences de Mort imminente) à la mystique des saints catholiques, les visions de Marthe Robin aux hallucinations causées par l’usage du LSD.
Dans la pastorale qui nous occupe,
nous avons pu rencontrer des personnes qui ont, un temps, cru que leur fils
leur parlait à travers une télé en veille, ou qui ont cherché à faire bouger divers
objets, pour entendre les derniers souhaits de leur conjoint disparu. Sur le
plan strictement humain, les dégâts sont immenses. Si comme catholiques, nous
croyons qu’une ‘après-vie’ nous est offerte, nous restons néanmoins conscients
que toute mort représente une véritable rupture. Un lien doit être défait, pour
que d’autres se renouent. Avec ce type d’ouvrage, le deuil n’est plus cet espace
‘blanc’ dans lequel écrire cette marge, qui laisse le temps et la distance pour
honorer la mémoire et cultiver le souvenir. Il incarne au contraire une sorte
de radeau, accroché à un défunt qui donne l’impression de n’être pas vraiment
parti. Le deuil est reporté, nié, oublié, et devient comme une course aux preuves de la ‘vie’ du défunt. Un exercice
périlleux, et qui ne permet pas au cœur de panser ses blessures ; tout au
plus peut-il camoufler les plaies, au pire les entretenir.
Ce que nous cherchons à transmettre
par ce blog est un appel à accepter le deuil, à accepter d’être meurtri par
celui-ci, pour mieux redonner sens à la vie qui peut renaître. Pour nous,
l’esprit qui anime ce livre n’est pas celui d’un Christ venu pour écouter et
épauler les vivants : « Suis-moi, et laisse les
morts enterrer leurs morts[i] ».
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