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lundi 16 septembre 2013

Etre aux côtés des personnes en deuil: une source de vie


Etre aux côtés des personnes en deuil : 

une source de vie
 

Jeudi 17 octobre de 9h30 à 12h
 

Centre pastoral de Bruxelles  rue de la Linière 14  1060  Bruxelles
  


Lancement d'une formation à l'accompagnement et à la célébration du deuil et des funérailles

pour des personnes explicitement mandatées par leur responsable d'U.P



lundi 2 septembre 2013

La veuve, de Guillaume Charlier

Ma petite maman,

Je te vois si frêle, si fragile. La maladie, comme un lourd manteau, a recouvert ton corps affaibli. Te voilà près de la fin de ta vie. Je t’enlace, je caresse ton doux visage un peu creusé, tes mains noueuses. « Nos vieux parents sont comme nos bébés » dit la tradition africaine et c’est vrai. Je chante doucement à ton oreille, je te berce, je te câline. Tu es si faible. Et en même temps, je sens cette force, cette énergie en toi, cette vitalité que tu me transmets puisqu’il me faudra bientôt continuer à vivre mais sans toi à mes côtés. Pars en confiance, petite maman : au-delà du chagrin, ton amour continue à éclairer mon cœur.   

 Merci, Maman

Guillaume Charlier, Vieille femme de Blankenberge, Musée Charlier, Saint-Josse-ten-Noode © Musée Charlier


Guillaume Charlier (Ixelles, 1854 – Saint-Josse-ten-Noode 1925) est un sculpteur réaliste. Issu d’un milieu modeste, il est découvert par le mécène Henri Van Cutsem qui le prend sous son aile et lui permet de déployer sa créativité. Assuré d’une vie bourgeoise paisible, Charlier n’oubliera cependant jamais les pauvres, les humbles, les travailleurs dont il se sent proche. Grand portraitiste, il les représentera avec infiniment de douceur et d’empathie, telle cette aïeule. 

Les soucis quotidiens paraissent peser sur ses frêles épaules, tels les pans de son lourd manteau drapé. Un fichu retient ses cheveux et fait ressortir son petit visage marqué par les années. Pourtant cette vieille femme dégage à la fois beaucoup de sérénité et une immense force : ce corps si fragile semble s’extirper de la matière. Le sculpteur n’a pas hésité à lui offrir le marbre de Carrare, matériau noble d’habitude réservé aux grands personnages. Cette pureté, cette richesse, elle aussi y a droit. 

A sa mort, Charlier lègue son hôtel de maître sis au 16 de l’avenue des Arts et sa riche collection de peintures, sculptures, mobilier et arts décoratifs à la commune de Saint-Josse-ten-Noode pour que ce lieu intimiste et chaleureux devienne un musée public.